Pour beaucoup, louer un véhicule se fait dans un cadre professionnel, ou lors d’un déménagement.
Mais on peut également se faire plaisir en certaines grandes occasions, en se pavanant dans des engins de rêve au look et proportions démesurés.
Nous vous en présentons ici brièvement trois, figurant à l’inventaire de toute agence spécialisée dans l’événementiel, la production audiovisuelle.
Au fil de l’épée
Vous l’avez sûrement déjà croisé, au cours d’un mariage ou rassemblement de véhicules anciens. C’est que ce drôle de cabriolet passe difficilement inaperçu !
L’Excalibur, baptisée en l’honneur de l’épée légendaire du roi Arthur, est tout un art… trouvant sa source en 1965 lorsque Brooks Stevens, dessinateur chez Studebaker, récupère des châssis inutilisés auprès de son ex-employeur. Pour les habiller d’une carrosserie de sa conception, mêlant aluminium et fibre de verre. L’inspiration vient en copiant les Mercedes 500/540K des années 1930. Cela donne un phaeton 4 places disposant, sous l’immense capot, d’un V8 d’origine Chevrolet développant 300 ch.
Stevens, aidé de ses deux fils, en produira 5 générations à plusieurs milliers d’exemplaires jusque 1989, année où l’entreprise familiale disparaît.
Reste cette atmosphère inimitable, façon Gatsby le Magnifique ou n’importe quel gangster de Chicago sous la Prohibition, costume rayé et Borsalino sur la tête…
Nom de Zeus… On parle encore de moi !
Voiture typiquement popularisée par le cinéma, la **DeLorean DMC-12 **a en fait déjà terminé sa carrière commerciale, lorsque sort sur les écrans la trilogie « Retour vers le Futur »…
John DeLorean, ancien vice-président de General Motors, lance en 1975 le projet d’un** coupé sportif révolutionnaire** à plus d’un titre, avec sa carrosserie inox nue, accès à l’habitacle via portes papillons etc.
Le programme est relocalisé dans une Irlande du Nord durement frappée par la crise, où les autorités subventionnent la construction d’une usine en banlieue de Belfast.
L’aventure, démarrée en 1981, s’achève 2 ans plus tard après 8 500 exemplaires. On estime que plus de 6 000 sont encore en circulation aujourd’hui. Pas mal pour une auto propulsée par un robuste V6 franco-suédois présentant, au final, plus de sang européen qu’américain dans ses gènes !
Une sacrée longueur d’avance
La Lincoln Town Car est le navire amiral de son constructeur, division luxe du groupe Ford. En 1998 la berline, déjà longue de 5,60 m est déclinée en limousine, ou « stretch limo ». L’allongement porte le tout à un respectable gabarit, approchant les 9 m.
Le modèle devient alors le porte-drapeau de la production nationale, jusqu’à sa propre fin en 2011. Elle véhicule dans l’intervalle plusieurs présidents américains, ainsi que quantité d’artistes et personnalités…
Sous le capot trône un V8 4,6 l tandis que l’habitacle offre de larges banquettes, tant dans le sens de la marche qu’en travers. Le minibar est évidemment incontournable !
Un paquebot qu’on imagine plus à l’aise sur les larges boulevards rectilignes menant aux casinos de Las Vegas, que dans les ruelles de nos vieux centres villes européens…